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action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/webdev/WWW/ri/wp-includes/functions.php on line 6114Je m’appelle Jennifer, ancienne étudiante de l’UPF où j’ai effectué une licence d’histoire et géographie ainsi qu’un master enseignement d’histoire-geo dans le but d’enseigner. J’ai obtenu mon master en 2011 et ai décidé de voyager pour apprendre les langues.
En 2012, j’ai candidaté au programme FLTA (French Language Teaching Assistant) de la Commission Franco américaine. J’ai obtenu la bourse au printemps 2013 pour partir aux États Unis. J’ai été affecté à l’université de Susquehanna, en Pennsylvanie (à environ 2h30 de Philadelphie et 3h30 de New York).
J’ai commencé en août 2013 par un séminaire d’introduction à Syracuse dans l’état de New York. C’était une super semaine au contact d’autres « Fulbrighter » (comme on s’appelle entre nous) du monde entier. Nous avons pu avoir des idées d’activités pour nos futurs cours mais aussi goûter à la vie sur un campus américain. Suite à cela, direction Selinsgrove et le campus de l’université de Susquehanna.
La particularité du programme est que l’on peut être assistante ou enseignant. J’ai eu la chance d’avoir mes propres classes (2 groupes 2 fois par semaine de niveau débutant en français) et d’être assistante dans un cours avancé. J’avais eu la chance d’être assistante de langue au Royaume Uni et en Espagne les deux années d’avant donc cela m’a permis d’avoir plus de responsabilités et d’apprendre énormément sur le métier d’enseignante de Français Langue Étrangère.
J’ai eu la chance d’apporter ma touche polynésienne à mes cours ou au club de français et les étudiants mais aussi les professeurs étaient très curieux.
Au-delà de ça, le programme nous permet de suivre deux cours par semestre dans l’université qui nous accueille. J’ai eu la chance de suivre 4 cours sur l’année: méthode enseignement d’une langue, relations internationales, relations interculturelles et histoire de la Pennsylvanie (l’un des cours doit porter sur « American Studies » soit un cours en rapport avec les États Unis). C’était très intéressant de voir l’enseignement à l’américaine, de partager mon expérience d’étudiante « à la française » et de partager le quotidien d’étudiants américains.
Les avantages de la bourse
La bourse permet une expérience incroyable. Une grande partie du billet d’avion est pris en charge, le Visa, une assurance mais aussi une allocation qui permet de vivre sur place. D’ailleurs le logement est aussi inclus et dans 99% des cas sur le campus. Une vraie expérience universitaire américaine. Les cours à l’université sont pris en charge et les séminaires d’introduction et de mi parcours (À Washington!) sont pris en charge également. Tout cela pour vivre une expérience 100% américaine et même internationale.
Il peut arriver que l’on soit affecté à une université recevant d’autres Fulbrighter. Dans mon cas, c’était exceptionnel: il y avait une Uruguayenne, une mexicaine, une italienne, une argentine et une allemande. Un vrai melting pot avec qui j’ai pu vivre une super expérience.
C’est un vrai plus sur un CV, surtout si on veut travailler aux États Unis un jour.
Le séminaires sont de vrais moments de partage que je n’oublierai pas. Nous étions accueilli comme des personnes importantes car le programme Fulbright est extrêmement reconnu et important aux États Unis. Les americains sont en admiration quand on leur dit que l’on a obtenu une bourse Fulbright.
J’ai énormément appris sur la culture américaine mais aussi professionnellement car j’ai travaillé avec des professeurs exceptionnels qui étaient très curieux de la culture polynésienne.
J’ai pu énormément voyager : j’ai eu la chance d’aller plusieurs fois à New York mais aussi de visiter Montréal, le nord est des États Unis (Vermont, Massachusetts, New Hampshire) et la côte est en général (Virginie, Caroline du nord et du sud) mais aussi La Nouvelle Orléans. J’ai même eu la chance de faire un Road trip en Amérique centrale avec des personnes de ma promo: Mexique, Guatemala et Belize. Pour couronner le tout, j’ai été à Puerto Rico les derniers jours de mon Visa.
Enfin, Fulbright est une grande famille et il existe un site d’alumni pour rester connecter et la Comission franco américaine nous invite à beaucoup d’événements même après des années. On nous contacte également tous les ans pour savoir si l’on veut participer à la sélection des futurs Fulbrighter. Aujourd’hui encore, je suis en contact de la plupart des personnes de ma promo. Fulbright a été pour beaucoup soit une confirmation de la vocation pour être enseignant, soit un coup de pouce pour des carrières à l’international ou dans les relations internationales.
Actuellement, je suis directrice des cours et secrétaire générale d’un institut français du réseau allemand après avoir été quelques années enseignante de français langue étrangère dans plusieurs pays.